mardi 27 février 2007

Oscars 2007 : la photo de Clint Eastwood par Spielberg

Artistes : Lors de la cérémonie des Oscar, l'animatrice Ellen Degeneres s'est faite photographier au côté de Clint Eastwood. Et qui mieux que son voisin, Steven Spielberg, pouvait prendre ce cliché.
"C'est pour MySpace", a-t-elle justifiée, devant le public, hilare. Et ben, elle n'a pas menti : la photo est en Une de "son espace". C'est formidab', internet, non ? En même temps, imaginez un instant que la photo soit sortie floue... la honte pour Spielberg !
L'émission LCI est à vous (sur la chaîne du même nom) a diffusé puis mis en ligne ce moment marrant des Oscar ainsi que quelques extraits du "show" Valérie Lemercier aux César.
Anderton

Le Nombre 23, une note passable

L'équipe de CinéBlogywood se renforce. Marcel Martial (aka Tuco) fait les beaux jours, enfin les belles nuits, de l'Open Bar de Ouï FM, de 21h à minuit. Le voici donc qui raccroche le téléphone pour pianoter sur son clavier. Première chronique.


En salles : Je l'attendais Le nombre 23.... Un trailer qui donne envie ; Jim Carrey sérieux, voire fou... un peu comme dans Truman Show ou Eternal sunshine of the spotless mind. Là dessus, on rajoute la superbe Virginia Madsen (elle faisait monter la température dans Hot Spot) et le toujours bon Danny Huston (Birth, Constant gardener). Le tout sous la direction de Joel Schumacher, jamais champion du monde comme son homonyme, mais souvent efficace (L'Expérience interdite, 8mm, Le client), bref un bon faiseur.
L'histoire est celle d'un type qui decouvre un livre ("Le nombre 23" écrit par Topsy Kretts) et va peu a peu sombrer dans la folie. Il y avait : "Elle voit des nains partout" ; il y a maintenant : il voit des 23 partout. Peu a peu Walter Sparrow (Jim Carrey) va sombrer dans la folie (toujours douce) et essayer de résoudre un crime vieux de dix ans. De rebondissement en découvertes, on arrive à un twist final bien emmené mais convenu.
Résultat, Jim Carrey fait le métier et Virginia Madsen ressemble plus a la patronne du café de la mairie qu'à la blonde incandescente de Hot Spot. On attendait Pi 2 et on a un épisode des Experts. Le tout bien filmé (c'est toujours ça de pris) mais sans éclat. Le nombre 23 vaut un chiffre 5 (sur 10) et on est bien loin de 300 (prochainement chroniqué sur ce site !!!!). Bref, Jean Paul 2 et je retiens 1. Mais je m'éloigne.
Mon conseil : Allez -y et faites vous votre avis. Sortie US : 23 février ; sortie France : 28 février.
Marcel Martial (inventeur du fer a cheval)

lundi 26 février 2007

Scorsese enfin copain avec Oscar

Artistes : Enfin ! Martin Scorsese est consacré par ses pairs. Eux qui l'avaient ignoré pour Raging Bull, Les Affranchis, Gangs of New York ou Aviator. Le cinéaste virtuose et cinéphile accompli a finalement pu saisir son trophée de meilleur metteur en scène, bouleversé, devant le public, debout. Un trophée remis par ses amis Francis Ford Coppola, Steven Spielberg et George Lucas ! Une vidéo de l'événement est en ligne sur DailyMotion mais malheureusement, elle s'arrête quand Marty commence son speech.
Les Infiltrés (The Departed) font d'ailleurs le plein de récompenses (voir les résultats ici). Babel et les films de Clint Eastwood (Mémoires de nos Pères et Lettres d'Iwo Jima) repartent quasi bredouilles.
Kevin O'Connell, mixeur son, repart les mains vides pour la 19e fois. Le Français Alexandre Desplat itou. Indigènes se contentera de ses César et prix cannois. Les bookmakers anglais n'ont pas perdu d'argent puisque Scorsese, Mirren et Whitaker ont reçu leur statuette. La soirée était d'ailleurs placée sous le signe du maestro italo-américain puisque l'Oscar du meilleur documentaire est revenu à Une Vérité qui Dérange, un film très scorsesien, comme je l'ai expliqué il y a quelques mois.
Photos et vidéos de la soirée sont disponibles sur Oscar.com.
Anderton

dimanche 25 février 2007

En attendant Oscar...

Plus que quelques heures avant la cérémonie des Oscar. Martin Scorsese sera-t-il enfin consacré comme meilleur réalisateur ? Helen Mirren et Forest Whitaker repartiront-ils encore avec un prix ? Le compositeur français Alexandre Desplat obtiendra-t-il la statuette pour la bande originale de The Queen ?
En attendant d'avoir réponse à ces questions haletantes, allez réviser vos classiques avec ces tests de la BBC sur les récompenses les plus célèbres du cinéma : le premier porte sur des citations tirées de films oscarisés et le second sur des réalisateurs récompensés ou pas. Je ne m'en suis pas trop mal sorti avec le premier (7/10) ; en revanche, j'ai obtenu un piteux 4/10 pour le second... Autre jeu, celui du meilleur cinéaste : vous avez trois caméras à votre dispo et un acteur qui n'arrête pas de bouger. Essayez donc de le garder le plus longtemps dans le cadre.
Sinon, la BBC évoque le nominé le plus malchanceux des Oscar : Kevin O'Connell, un mixeur son, concourt pour la 19e fois... et n'a jamais été couronné par l'Académie. Mais il n'en garde aucune amertume. Helen Mirren devrait en revanche remporter la fameuse statuette dorée : un bookmaker anglais a misé 50.000 livres sur sa victoire à 1 contre 66. Si ce n'était pas le cas, a-t-il déclaré, l'actrice britannique "se ferait voler, et nous aussi". Comme quoi, on peut avoir le sens des affaires sans perdre celui de l'humour.
MSN Movies a pour sa part fait un sondage pour lister les Oscar les plus "immérités". Sur le podium des meilleurs films injustement récompensés : Shakespeare in Love (1999), Chicago (2202) et Titanic (1997). Gwyneth Paltrow (Shakespeare In Love) et Halle Berry (Monster's Ball) n'auraient pas dû être honorées. D'ailleurs, Berry et James Cameron sont consacrés pour avoir prononcé les pires discours de remerciement : la première ayant déclaré qu'elle était "un vaisseau (sanguin) à travers lequel courait cette bénédiction" ; le second ayant demandé une minute de silence avant de hurler en sautant : "Je suis le roi du monde" !
Quelques infos pour briller en société : la première cérémonie des Oscar s'est déroulée le 16 mai 1929 mais les résultats n'ont été annoncés que trois mois après. La première retransmission télé de la cérémonie date de 1953. Le surnom d'Oscar, donné à la statuette, serait dû à Margaret Herrick, la libraire de l'Académie, qui pensait que le personnage doré ressemblait à son oncle, Oscar Pierce. Le surnom était employé dès 1934 mais n'est devenu officiel qu'en 1939. Enfin, la statuette mesure 34,3 cm pour 3,85 kilos. Le cours est fini, vous pouvez retourner à la vraie vie.
Anderton

Vanity Fair : orgies de stars pour les Oscar

Artistes - Sur le web : C’est devenu une tradition. Chaque année depuis 1995, Annie Leibovitz (la photographe qui a immortalisé la petite famille Cruise et plongé Scarlett Johansson et Beyoncé dans l'univers de Disney) réalise la couverture de l’édition de mars de Vanity Fair. Une couverture en trois volets qui, pour ce mois des Oscar, met en scène les plus grandes védettes d’Hollywood (et un peu d’ailleurs) : les confirmées comme les espoirs.
De Scarlett Johansson à Jack Nicholson, de Tom Hanks à Leonardo DiCaprio, de Tom Cruise à Nicole Kidman, en passant par Will Smith, Matthew McConaughey, Cameron Diaz, Tobey Maguire, Kirsten Dunst, Kate Winslet… N’en jetez plus ! Il y a sur ces pages plus d’étoiles que dans la Voie Lactée. J’exagère à peine. Enfin, juste un petit peu.
Vanity Fair a eu la bonne idée de mettre en ligne ces 13 superbes portfolios. Il y a bien sûr de gros oublis (Robert DeNiro, Al Pacino, Halle Berry, Jim Carrey…) et des p’tits jeunots qui n’ont pas forcément percé (Skeet Ulrich, Fairuza Balk, Anna Friel…). Scarlett est certainement celle qui a participé au plus grand nombre de couv. Parmi les stars internationales, on retrouve Sofia Loren, Djimon Hounsou ou Penelope Cruz. A noter la présence d’une seule Française : Catherine Deneuve. Après avoir mis nues Scarlett Johansson et Keira Knightley en 2006, cette année, Leibovitz a habillé en smoking Ben Stiller, Owen Wilson, Chris Rock et Jack Black. On dirait des pingouins. D’ailleurs, ils partagent la couv avec des manchots. Succès de La Marche de l’Empereur et de Happy Feet obligent.

Au delà de la couverture, Leibovitz a signé Killers Kill, Dead Men Die, un roman-photo, ambiance film noir, avec encore une galaxie de stars. Et le numéro de Vanity Fair fait la part belle au cinéma. Pour acquérir ce beau magazine collector, il vous en coûtera quand même 8,60 euros (prix indicatif au Relay de La Défense). Mais quand on aime...
Anderton

Killers Kill, Dead Men Die, le film noir aux 39 stars

Artistes - Sur le web : Encore une sale histoire dans la Cité des Anges. Un meurtre mystérieux, une foule de suspects. Femmes fatales, boxeurs à la ramasse, détectives privés en filature hantent Killers Kill, Dead Men Die, un film noir, très noir.
A l'affiche de ce polar, une pléiade de stars : Amy Adams, Ben Affleck, Jessica Alba, Pedro Almodóvar, Alec Baldwin, Adam Beach, Jessica Biel, Abigail Breslin, Jennifer Connelly, Penélope Cruz, Judi Dench, Robert De Niro, Robert Downey Jr., Kirsten Dunst, Aaron Eckhart, James Franco, Djimon Hounsou, Jennifer Hudson, Anjelica Huston, Rinko Kikuchi, Diane Lane, Derek Luke, Tobey Maguire, James McAvoy, Helen Mirren, Julianne Moore, Jack Nicholson, Bill Nighy, Ed Norton, Peter O'Toole, Sylvester Stallone, Sharon Stone, Kerry Washington, Naomi Watts, Forest Whitaker, Bruce Willis, Patrick Wilson, Kate Winslet, Evan Rachel Wood.
Ne cherchez pas les dates de sortie , il ne s'agit pas d'un film mais du portfolio de 33 pages réalisé par la photographe Annie Leibovitz pour le Vanity Fair de mars 2007. Une vidéo présente ce somptueux roman-photo hollywoodien.
Anderton

samedi 24 février 2007

Mes César du meilleur moment des César

Artistes : D'accord, d'accord. La cérémonie des César, c'est toujours trop long. Le public a l'air de se faire chier. Il fait la standing ovation forcé et a du mal à se retenir de siffler l'invité américain (surtout s'il reçoit un César d'honneur).
Et puis, il y a des moments magiques, bouleversants, hilarants, qui font briller les yeux alors qu'on s'apprétait à zapper. Comme l'apparition fantômatique de Bernard Blier, amaigri, malade qui a du mal à tenir le César d'honneur que lui remet Michel Serrault, les larmes aux yeux. Comme le rock ("Je marche dans la nuit noir, je suis un voyououou...") entamé par Coluche fraîchement récompensé pour Tchao Pantin, devant un Gene Kelly médusé. Comme l'ovation reçue par Cyrano-Depardieu. Comme Chabat qui annonce qu'au cinéma, le son est très important et qui le prouve en lâchant un gros pet. Comme Jamel qui drague les seins d'Adriana Karembeu ou qui pique le César destiné à Dussolier.
Comme Will Smith, fraîchement accueilli alors qu'il reçoit un César d'honneur, et qui emballe la salle en racontant sa rencontre avec Mendela. Comme l'interview live, sur scène, de Godard par Elkabach ("Vous êtes un marginal", "La marge, c'est ce qui fait tenir la page"). Comme la remise du César du meilleur second rôle, avec les Robin des Bois et Alain Chabat en guest star. Comme celle d'un César à Louis de Funès par Jerry Lewis.
Quand on pense que ce prix ne serait rien sans Monsieur Manatane...
PS : Le César est compressé, la photo ci-dessus aussi
Anderton

vendredi 23 février 2007

C.R.A.Z.Y : P.U.R film !

En DVD : une fois n’est pas coutume, je voudrais faire l’apologie d’un film. Voilà, comme ils disent de l’autre côté de l’Atlantique, je suis "tombée en amour" de C.R.A.Z.Y… Déjanté, poétique, nostalgique, insolite, émouvant, inspiré… et québécois aussi.
C.R.A.Z.Y, c’est l’histoire de Zachary Beaulieu, né le 25 décembre 1960 en quatrième position d’une fratrie de cinq garçons, entourés par une mère attentionnée et un père fier, mais un peu handicapé des sentiments. Ou comment Zach va tenter de se trouver, de 1960 à 1980, au milieu de ce joyeux bordel sans nom. Il est ordinaire et rêveur, et il abuse des pétards avec Pink Floyd, les Stones et Bowie, période Ziggy Stardust, en bande-son.
C’est d’une simplicité enfantine, mais tellement sincère. Ce portrait d’une famille normale qui se laisse dépasser par des situations loufoques, des gens simples qui cherchent à être heureux et ne maîtrisent pas les événements. Et la musique donc… Jean-Marc Vallée, le réalisateur, a une culture musicale qui rassemble les plus grands. C’est bien simple, quand Shine on your crazy diamonds (Pink Floyd) résonne, c’est de la magie pure… Fulgurant ! Tous les acteurs sont d’une justesse poignante, avec une mention spéciale pour Marc-André Grondin (Zach), jeune acteur de 23 ans qui devrait vraiment traverser l’Atlantique pour enrichir les films français de sa belle gueule et de son charmant accent…
Il faut voir C.R.A.Z.Y, absolument. Jusqu’à la toute dernière minute, c’est important et tellement touchant…

Black Mamba

jeudi 22 février 2007

Seraphim Falls, retour à Apocalypto Mountain ?

En salles : Un film qui "combine la brutalité crue de Rambo avec l'hypnotisante beauté sauvage de Retour à Cold Mountain". C'est en ces termes que Icon Productions décrit son long-métrage Seraphim Falls, sorti fin janvier aux Etats-Unis (pour la France, on ne connait pas encore la date de sortie).
Ce western, signé David Van Ancken, qui a réalisé des épisodes de CSI et The Shield, oppose Pierce Brosnan et Liam Neeson. La haine que se vouent leurs personnages remonte à la Guerre de Sécession. Animé par un esprit de vengeance, Neeson poursuit Brosnan à travers les grandes étendues de l'Ouest pour lui faire goûter de son six coups.
Van Ancken s'est adjoint les services de quelques bons technicos hollywoodiens, dont John Toll à la photo (Légendes d'Automne, Braveheart) et Deborah Lynn Scott aux costumes (Titanic). Soit trois Oscar à eux deux.
Je n'ai pas vu le film mais sa bande-annonce m'a fait penser à Apocalypto : un homme seul dans la nature, traqué par une bande armée dont le chef veut venger la mort d'êtres chers tués par sa "proie". On voit même Brosnan emporté par une chute d'eau, Neeson courant dans un champ de maïs...
Peut-être suis-je influencé par le montage du trailer. Peut-être Mel Gibson, à la tête d'Icon Productions, veut-il en remettre une couche sur le thème de la sauvagerie des hommes. En attendant d'en avoir le coeur net sur grand écran, je vous laisse juges.
Anderton

mardi 20 février 2007

Bee Movie : Seinfeld et Spielberg jouent la comédie

En prod - Sur le web : Fans de la série Seinfeld et du comédien vedette qui lui a donné son nom, laissez la joie vous submerger. Votre idole est de retour. Non, la série n'a pas repris, pas plus qu'elle ne fait l'objet d'une adaptation au cinoche (voir plus bas Sex & The City). Jerry Seinfeld a prêté sa voix au héros de Bee Movie, l'un des prochains films d'animation des studios Dreamworks. La sortie américaine est prévue en novembre 2007 mais déjà deux teasers bidonnant circulent sur le net.
Le premier montre Seinfeld et Chris Rock déguisés en insectes, en train d'interpréter une scène du film, au milieu de faux décors. Pas facile de jouer une abeille sur un pare-brise géant... Dans le deuxième teaser, Seinfeld a de nouveau enfilé Maya, enfin son costume, et bourdonne au-dessus d'une jardinière de fleurs... avant de s'écraser comme un cloporte (pour rester dans l'univers des p'tites bêtes qui font bzzzzzz et crrrrrr). Arrive alors Steven Spielberg pour un pur moment de comédie.
Rappelons qu'Uncle Spielgy n'en est pas à son premier coup d'essai. Il a fait des apparitions dans plusieurs films (Gremlins 1 ou 2 notamment) et il a même joué des petites scènes marrantes dans Blues Brothers (John Landis) et Austin Powers 3 : Goldmember (Jay Roach). Et si, contrairement à tous ces acteurs qui passent derrière la caméra, Spielberg arrêtait de filmer pour faire l'acteur ?
Anderton

Sex & the City bientôt au cinéma !

En prod : Nous les filles, on en rêvait… Le rêve pourrait bien devenir réalité ! Que celles qui ne se sont pas pliées en quatre au moins une fois dans leur vie en regardant les aventures de Carrie, Miranda, Charlotte et Samantha lèvent la main. Personne ? C’est normal. Les liaisons foireuses, les histoires qui tournent mal, les princes charmants pas charmants du tout, on a toutes connu ça. Du coup, on s’y croyait nous aussi, toutes bien vêtues de nos beaux habits de marque, avec des Manolo Blahnik aux pieds, dans les rues de Manhattan. Sex &the city, la cultissime série s’était arrêtée – une fin en eau de boudin, il faut bien dire ce qui est – en 2004 et depuis, un projet de film avait été mille fois évoqué pour avorter finalement.
Mais c’était sans compter sur l’obstination de Michael Patrick King, le créateur de la série, qui a décidé de se mettre à l’écriture d’un scénario d’un long métrage dans lequel on retrouvera les quatre new-yorkaises et leurs histoires olé-olé. Quelques questions persistent. Sarah Jessica Parker reprendra-t-elle le rôle qui l’a consacré icône modeuse pour l’éternité ? La bande va-t-elle vraiment se reformer ? Le scénario tiendra-t-il la route sur une heure et demie ? Pour le moment, pas de réponse, mais c’est quand même la bonne nouvelle de la journée !
Black Mamba

lundi 19 février 2007

Emportée par La Môme…?

En salles : Il y a une semaine, je me faisais le témoin du buzz autour de la prestation de Marion Cotillard dans La Môme de Dahan. Mais je n’avais pas encore vue ladite prestation. C’est chose faite. Débriefons.
Marion Cotillard est toute petite et toute frêle mais très grande, c’est un fait. Elle est Edith Piaf, de la racine des cheveux à la douleur dans les yeux, du rouge vermillon sur les lèvres aux mains tordues par l’arthrose. Métamorphosée. On ne voit qu’elle, on n’entend qu’elle dans ce film bien mené, mais qui a le défaut de tomber dans le documentaire très bien fait.
Le paradoxe, c’est que tout le film évoque la vie douloureuse d’une femme malheureuse, ses passions, ses amours, en un mot ses sentiments, mais en dehors de Marion Cotillard, tout cela manque de vraies émotions. Les reconstitutions sont parfaites, les personnages secondaires (Sylvie Testud, Jean-Paul Rouve, Pascal Gregorry, Clotilde Courau, Emmanuelle Seigner, etc.) forts, les aller-retour entre les époques bien rythmés, tous les ingrédients existent pour faire de La Môme un très bon film, mais pas le biopic du siècle que l’on attendait. Dommage, dommage, mais tout cela n’enlève rien au talent de Marion qui a indéniablement trouvé ici sa véritable consécration.
Black Mamba

jeudi 15 février 2007

Ben Stiller, bourreau des animaux



En salles : Oui, La Nuit au Musée (Shawn Levy) est un bon film familial avec son lot d'effets spéciaux réussis, de scènes marrantes et de bons sentiments. Le public sort de la salle avec le sourire et pourtant, comment passer sous silence les violences, verbales et physiques, que Ben Stiller fait subir à un pauvre singe capucin ! Il l'insulte, le menace, lui fout des baffes. D'accord, c'est le singe qui a commencé mais, paraphrasant la statue de Théodore Roosevelt (Robin Williams) dans le film, qui est le plus évolué des deux ?
Faut dire que Stiller n'en est pas à son premier coup d'essai. Ce type est un tortionnaire des petites bêtes à poils. Souvenez-vous, dans Mary à tout Prix (Bobby et Peter Farrelly), il martyrise un gentil toutou qui ne fait que protéger sa maîtresse (Cameron Diaz) des assiduités sexuelles de Stiller (visionnez les images insoutenables ici). Dans Polly et moi (John Hamburg), Ben le pervers vire scato : coincé aux toilettes à cause d'un repas indien, il songe à s'essuyer les fesses avec le furet de la maîtresse de maison (Jennifer Aniston). On continue ? 


mardi 13 février 2007

Ben Stiller et Tom Cruise mènent l'enquête

En prod : Ils avaient déjà tourné ensemble mais il s'agissait d'une parodie. A l'occasion de la sortie de Mission : Impossible II, Ben Stiller et Tom Cruise avaient joué dans un hilarant court-métrage réalisé pour les MTV Movie Awards par John Woo himself. Le premier incarnait la doublure pathétique du second et les deux compères avaient eu l'air de bien s'amuser (voir ci-contre) à nous faire éclater de rire.
La preuve puisqu'ils ont décidé de partager l'affiche dans Hardy Men. Il s'agira d'une libre adaptation d'une série TV américaine à succès - entre Starsky & Hutch et Mission : Impossible, il est vrai que les deux acteurs sont des habitués de la chose. La série en question, Hardy Boys, qui s'inspire elle-même de romans pour enfants, racontait les aventures des deux fils d'un détective qui n'hésitaient pas à donner un coup de main à leur père. Une sorte de Club des Cinq mais à deux donc.
Dans le film, nous expliquent The Hollywood Reporter et Variety, les frangins Hardy se sont perdus de vue à cause d'une dispute. Devenus adultes, ils se retrouvent pour résoudre un mystère. Le film sera réalisé par Shawn Levy, dont La Nuit au Musée, avec Stiller, cartonne dans le monde entier. Et c'est mérité.
Anderton

lundi 12 février 2007

Troie : la version encore plus longue

En DVD : La guerre de Troie, celle contée par Homère, a duré dix ans. Celle filmée par Wolfgang Petersen "seulement" 162 minutes. Pour autant, selon Variety, le réalisateur allemand a décidé de lui ajouter 30 minutes supplémentaires, faisant la part belle à la violence et au sexe.
Ce director's cut sera présenté en avant-première mondiale samedi au Festival de Berlin avant une sortie limitée dans les salles allemandes à partir du 23 mars. Un nouveau DVD devrait suivre dans l'année, Petersen travaillant à de nouveaux bonus.
"C'est plus le film que je voulais", explique Petersen à Variety. "Est-ce qu'on ne veut pas tous une deuxième chance ? C'est cela qui est bien avec le DVD", ajoute-t-il. Une référence à l'accueil mitigé du film, qui a cartonné dans le monde entier (364 millions de dollars de recettes) mais déçu aux Etats-Unis (133 millions de dollars).
Variety rappelle que, pour sa part, le DVD director's cut d'Alexandre (Oliver Stone) sera disponible le 27 février. Autant de rééditions qui coïncident avec la sortie en mars de 300, l'adaptation très attendue de la BD éponyme de Frank Miller sur la bataille des Thermopyles (la bande-annonce est époustouflante). Ajoutez, pour la fin de l'année, la sortie de Sa Majesté Minor (Jean-Jacques Annaud) et vous avez une belle année cinématographique placée sous le signe de la Grèce antique. Et moi, je dis : "Nè !"(*).
(* oui en grec).
Anderton

dimanche 11 février 2007

La Môme : chronique d’un succès annoncé

En salles : Marion Cotillard est partout ! Marie-Claire, Glamour, Madame Figaro et Studio, entre autres, sont les magazines qui ont choisi de faire leur couverture avec l’actrice ce mois-ci. Pour ceux qui n’auraient pas suivi, on la retrouvera sur grand écran, mercredi prochain, jour de la St-Valentin, dans ce qu’elle qualifie elle-même de "plus beau rôle qu’on [lui] ait jamais offert d’interpréter".
C’est elle, en effet, qui incarne une Edith Piaf plus vraie que nature, dans le prochain film d’Olivier Dahan. C’est elle La Môme, grimée, voûtée, cheveux rasés sur les tempes pour ressembler davantage encore à la chanteuse mythique. Pendant des mois, elle s’est préparée à devenir Piaf, copiant scrupuleusement le geste précis, le regard douloureux ou la gouaille parisienne si reconnaissable. Tout ça pour apparaître sur une scène, recroquevillée, pâle, toute vêtue de noire, transfigurée.
On dit que pendant le tournage, Marion était comme possédée, que l’âme d’Edith planait aux alentours comme pour lui insuffler le courage de chanter l’amour et la souffrance qu’elle a ressenties tout au long de son existence. Et on dit aussi que pour Marion c’est peut-être LE rôle de sa vie... Rendez-vous dans les salles le 14 février prochain pour en juger.
Black Mamba

Oscars 2007 : Homer Simpson fait ses pronostics !

Sur le web : Homer Simpson, le beauf animé le plus mythique de la télévison s’est prononcé. Il faut dire qu’il a maintenant rejoint les Grands d’Hollywood, puisqu’il sera, avec toute sa petite famille, à l’affiche de The Simpson Park, le premier film qui leur est consacré (sortie en salles en juillet 2007). Son entrée dans l’Académie des Oscars ne devrait, donc, plus tarder, mais Homer a pris les devants en faisant ses pronostics sur les résultats des Oscars, qui seront diffusés le 25 février prochain. Fidèle à lui-même, il y va de ses petits commentaires, toujours dans la classe et la légèreté qui lui sont coutumières. Et évidemment, ça fait marrer…
PS du 25 février : Sinon, ça fait plaisir que Scorsese ait été enfin honoré (découvrez ici les résultats des Oscars 2007). Pour Helen Mirren et Forest Whitaker, on s'y attendait - les bookmakers aussi. Pour prolonger le côté glamour de la soirée, rien de tel que les couvertures de Vanity Fair et le roman-photo signés Annie Leibovitz. Vous y retrouverez vos stars préférées.
Black Mamba

samedi 10 février 2007

Sur le tournage d'"American Gangster"

En prod : Les retrouvailles de Ridley Scott et Russell Crowe étaient attendues avec impatience. Mais Une Grande Année (A Good Year) a déçu. Qu'importe ! Les deux hommes sont repartis pour une nouvelle aventure : American Gangster. L'histoire d'un dealer, interprété par Denzel Washington, traqué par un flic, Russell Crowe donc, sur fond de guerre du Vietnam. On est loin de la campagne provençale...
En attendant que la bande-annonce soit dispo, quelques images vidéos volées du tournage circulent sur le net. Ici, Denzel et Russell plaisantent ; là, Russell se fait repoudrer le nez ; ici, Denzel se marie à Harlem ; là, une vidéo aux images répétitives présente le décor d'American Gangster en Thaïlande et ce qui semble être l'équipe en charge des armes. Quelques photos du tournage à New York sont également publiées sur le blog Harlem Fur.
Sinon, Ridley Scott pourrait rejoindre Russell Crowe sur le projet d'un thriller dans lequel Robin des Bois est accusé de meurtres en série !

mercredi 7 février 2007

Pompéi pour Polanski, la France médiévale pour Scorsese

En prod : Roman Polanski verse dans le film catastrophe et Martin Scorsese s'intéresse aux chevaliers français ?!! Vous avez bien lu. Selon chud.com, Roman Polanski travaille à l'adaptation de Pompéi, un roman bien foutu de l'Anglais Robert Harris sur les trois derniers jours de la cité antique à travers les aventures d'un ingénieur en charge de l'aqueduc qui amenait l'eau dans la région.
Le projet, entièrement financé par des partenaires européens, coûtera 130 millions de dollars. Et chud.com de noter perfidement que c'est un sacré morceau pour un cinéaste plus habitué aux films "personnels", même lorsqu'il s'agit de grosses productions comme Chinatown ou Le Pianiste, qu'aux blockbusters à la Bruckheimer.
Autre info étonnante, selon la revue Lire, Martin Scorsese envisagerait pour sa part d'adapter The Last Duel d'Eric Jager. Un roman dont l'action se déroule dans la France du XIVe siècle ! Marty filmant des chevaliers en armures et des troubadours contant romance à des princesses à la peau d'albâtre... Pourquoi pas, finalement ? Reste qu'avec le "serial thriller" sur Robin des Bois, dans lequel jouera Russell Crowe, le film historique est à la mode.

lundi 5 février 2007

"Pirates des Caraïbes" : Bush hisse le pavillon noir

Sur le web : Alors que le 2e opus de Pirates des Caraïbes vient de sortir en DVD en France et que les premières images du 3e circulent sur le web, je ne résiste pas au plaisir de vous faire découvrir un poster de Mad Magazine.
La revue satirique américaine, dont on a déjà montré l'hilarante parodie de la photo de Tom Cruise, Katie Holmes et Suri, euh, Alfred, a consacré un numéro spécial aux "20 personnes, événements et choses les plus crétines de 2006". En 20e position , "l'assaut de Bush sur les libertés civiles" donne lieu à un pastiche bien vu intitulé : Pirates de la Constitution.
A noter que Mel Gibson, représenté en Hitler sur la couverture d'un livre intitulé Mel Kampf, occupe la 7e position pour sa "Passion de l'antisémite" et, on sort du cinéma mais ça nous rappellera bien des souvenirs, Zidane est classé n°5 pour son fameux coup de boule. La rédaction de Mad lui conseille d'ailleurs "la prochaine fois, d'utiliser sa tête avant d'utiliser sa tête". Fallait y penser.
Anderton

dimanche 4 février 2007

"A la recherche du bonheur"... sans faute

En salles : Vantant les qualités de ce site, Chryde, gourou de la blogosphère que j'ai la chance de connaître, pointait cependant le caractère parfois trop scolaire de mes écrits. Je vous laisse juge. Reste qu'aujourd'hui, je vais endosser la blouse d'instit.
Regardez attentivement ces affiches d'A la recherche du bonheur (Gabriele Muccino). Il n'y a rien qui vous choque. Regardez mieux. Sur l'affiche américaine, il est écrit The Pursuit of happyness. Pour ceux qui ont fait un peu d'anglais (putain, c'est vrai que chuis scolaire), happiness s'écrit avec un i et pas un y. Il ne s'agit pas d'une erreur d'impression mais de la volonté de l'équipe du film. Pourquoi cette faute, qui a choqué pas mal de monde aux Etats-Unis ? La réponse, paraît-il (je n'ai pas vu le film et je m'en expliquerai plus bas), se trouve dans le film.
OrthoGRAVE
Toujours est-il que le distributeur français n'a pas respecté ce choix artistique. Sinon, le film s'appellerait A la recherche du boneur. Et là, vous imaginez le scandale ! Académiciens et profs (ça y est, me r'voilà scolaire) se déchaîneraient : "On malmène la belle langue française", "Quel exemple pour les jeunes", "Il faut revoir notre orthographe"... Les Américains sont souvent beaucoup moins complexés que nous autres.
Sinon, je n'ai pas vu le film et n'irai pas le voir au cinoche. J'attendrai de le regarder en DVD. Pourquoi ? C'est un mélo ! Sur un père qui se retrouve à la rue avec son fiston. Rien que de voir la bande-annonce, ça m'a remué. Quand j'étais ado, je pouvais regarder tous ces films avec recul mais depuis que je suis père, y a plein d'émotions qui m'assaillent. J'ai failli hurler de chagrin quand Anakin, mutilé et mourant, déclare son amour incompris à Obi-Wan Kenobi dans La Revanche des Sith (George Lucas) !! Donc je materai A la recherche du bonheur, chez moi, tout seul et je pourrai renifler et cligner des yeux sans prétendre avoir la grippe.
Au fait, à la recherche du bonheur est une référence à la Déclaration d'Indépendance des Etats-Unis (1776) : "Nous tenons ces vérités pour évidentes, que tous les hommes sont créés égaux, que leur Créateur les a pourvu de droits inaliénables, parmi lesquels la Vie, la Liberté et la recherche du Bonheur". Tu as pris des notes, Chryde ?

vendredi 2 février 2007

"Harry Potter", nu, fait l'amour sur scène

Artistes : Il a grandi Daniel Radcliffe. Elle est loin cette petite bouille aussi ronde que les verres de ses lunettes tel que le public les a découvert (la bouille et les verres de lunettes) dans Harry Potter à l'école des sorciers (Chris Columbus). Le garçon est devenu un ado, on l'a tous constaté au fur et à mesure que la série du sorcier balafré s'est enrichie d'un nouvel épisode.
Son visage s'est affiné, sa voix devenue plus grave et il a des poils qui lui poussent un peu partout. Mais ça, on l'a découvert sur des photos qui ont mis le Royaume-Uni dans tous ses états. Daniel, 17 ans, nu avec une jeune femme en tenue d'Eve et avec un cheval blanc. Non, Daniel n'a pas décidé d'abandonner la sorcellerie pour faire du porno à tendance zoophile. Les clichés illustrent une pièce de théâtre intitulée Equus, dans laquelle l'acteur va jouer à Londres, à partir du 27 février.
Une pièce qui prévoit une scène de sexe pour laquelle le metteur en scène fera monter sur scène 60 personnes issues du public. Y a mieux pour être à l'aise... Les Britanniques se déchaînent : il y a ceux qui s'emportent que Radcliffe souille son image, à quelques mois de la sortie de Harry Potter et l'Ordre du Phénix ; et ceux qui encouragent le jeune homme dans une nouvelle et difficile étape de sa carrière. Bref, une polémique qui en rappelle une autre : celle provoquée par Dakota Fanning, 14 ans, "violée" dans Hounddog. Mais qu'est-ce qu'ils ont tous ces ados ?!!

jeudi 1 février 2007

Russell Crowe sur les traces de Robin des Bois

En prod : Oyez, oyez, gentes dames et beaux damoiseaux. Messire Russell Crowe va porter bottes et coupe au bol pour incarner le shériff de Nottingham dans un film qui révis(it)e l'histoire de Robin des Bois. Et là, vous vous dites : "Ah bon, il va faire le vilain ?" Que nenni !
Dans cette adaptation, le brave shériff enquête sur une série de meurtres dont le principal suspect est... Robin des Bois. "Une partie de la force du script reposait sur l'idée simple (...) de faire du shériff le gentil", explique au Hollywood Reporter Ethan Reiff, co-scénariste avec Cyrus Voris.
Raimi, Singer ou Scott ?
Belle idée en effet que se sont arrachés plusieurs majors : Warner, Regency (New Line), DreamWorks, Columbia et Universal. C'est finalement cette dernière qui a emporté le morceau pour ce qui serait l'un des plus gros "deals" de l'histoire. Reiff et Voris ont reçu un chèque avec un montant à sept chiffres tandis que Crowe serait payé 20 millions de dollars. Un beau retournement pour les scénaristes dont la série Sleeper Cell, sur un agent musulman du FBI qui infiltre une organisation terroriste, venait d'être arrêtée par la chaîne Showtime après deux saisons à l'antenne.
Du coup, pour ce gros projet, Universal aurait approché Sam Raimi, Bryan Singer et Ridley Scott. Si ce dernier embarque dans l'aventure, il retrouvera Crowe pour la 4e fois, après Gladiator, Une Grande Année, American Gangster (en production, avec Denzel Washington). Le studio veut lancer le projet dès la fin de l'année.

Clermont-Ferrand : Mes 25 heures de courts-métrages

En salles : 124 ! C’est très précisément le nombre de courts-métrages que j’ai vus – que dis-je ? – avalés, ingurgités, engloutis en cinq jours seulement. Depuis le 26 janvier et jusqu’au 3 février a lieu le festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand. 29ème édition, donc autant dire que dans le domaine, c’est une vraie référence. Pour moi, c’était la première fois.
124 films de 2, 14, 24 ou 33 minutes, soit 25 heures passées dans le noir total. J’ai fait le tour du monde et vu des Belges, des Français, des Anglais, des Indiens, des Québécois, des Espagnols, des Brésiliens, des Japonais, des Coréens, des Hollandais, des Palestiniens, des Libanais, des Suédois…
J’ai vu des comiques et des gens pas drôles, des situations émouvantes ou complètement glauques, des animations poétiques ou confuses, des gens qui s’aiment et des gens qui se détestent, des super-héros et des "Monsieur Tout-le-monde", la fin du monde et des mondes inconnus, des clips musicaux et des silences très longs, bref, j’en ai vu de toutes les couleurs et de tous les genres.
Le miracle des courts-métrages, c’est ça : c’est court et c’est bon. Rapide, efficace, l’essentiel en quelques minutes. Ça ne marche pas toujours. Parfois, j’ai décroché ou ne suis même pas entrée dans le film. Mais quand ça marche, c’est intense. Emotions en vrac : sourire de voir Grand Corps Malade faire un slam au téléphone (Décroche), se marrer de voir des mafieux belges un peu tocards se hurler dessus (Tu veux faire l’américain ?), délirer avec Björk et ses hallucinations expérimentales (Triumph of the heart) ou être à la place du petit Danny dans Shining et avoir peur… (Do you have the Shine ?).
Il faut faire bref quand on parle courts-métrages, donc un seule question : "Et si les cinémas en diffusaient davantage ?"…