jeudi 10 octobre 2013

Nymphomaniac : décryptage de 14 affiches jouissives

Buzz : Avec Nymphomaniac - ou plutôt Nymph()maniac -, Lars Von Trier a décidé de réconcilier deux genres pas forcément si antagonistes que ça : le boulard et le film d'auteur. Pas si antagonistes car dans les deux cas, cela peut déboucher rapidement sur de la branlette (oui, oh, je sais, c'est facile, je me dégoûte moi-même). 

Bref, LVT promet de nous donner des performances d'acteurs à tous points de vue puisque certaines scènes seront doublées par des professionnels du X. Pour nous faire patienter, Lars nous présente via 14 affiches les personnages de son film. Et pour nous mettre dans l'ambiance, il nous les montre (ses personnages) nus, en train de jouir. Découvrez les affiches avec un décryptage que seul Cineblogywood pouvait apporter.




"Le calvaire danois" selon Charlotte Gainsbourg. Echevelée, extatique, dans une pose que l'on devine christique, Joe monte au septième ciel. Clouée au Golgodard, percée de part en part, comme aurait dit Gainsbarre.



"La French Touch" selon Shia LaBeouf. Jerôme (sans accent aigu mais avec un accent circonflexe) a la besogne pépère. La main gauche sur le crâne de sa partenaire et la droite sous l'aisselle pour se gratter. Cibiche au bec. Tranquille mais appliqué, comme le trahit le froncement de sourcil. A la limite de lâcher une caisse. Coolitude ou beaufitude ? Attendez voir : clope, barbe de deux jours, accent circonflexe, rut d'une journée de RTT au mois d'août... Jerôme ne serait pas français ? 


"L'épouillage bonobo" selon Christian Slater. Joe descend d'un homme qui, clairement, descend du singe. Muscles, poils et musc (ça se sent). Daddy n'est pas là pour réinventer la roue javanaise, il vient rappeler à ses partenaires que forniquer, c'est la nature. Direct, brutal. Avec cri de bête en sus.


"Le Boy's Band façon Tintin et minou" selon Jamie Bell. K est un métrosexuel, ça se voit. Le bonhomme s'épile et prend soin de son corps. Genre : "I'm glabre to meet you". Muscles bandés, veines saillantes, K atteint l'orgasme en criant un air de One Direction d'une voix un peu trop aiguë. Apparemment, y en a qui aiment.


"La deuxième mort de Black Mamba" selon Uma Thurman. La jouissance mène à la petite mort. Illustration avec cette photo de Mrs. H, éperdue et perdue de plaisir. On dirait trop Black Mamba sur le sol de l'église avant qu'elle se prenne une balle dans la tête. Ici aussi, on sent que son partenaire n'a pas tiré à blanc.


Le "hat (tan)trick" selon Willem Dafoe. L, c'est l'intello. Le mec sana dans le corpore sano. Délicatesse, caresses, sexe tantrique (et dans tantrique, il y a...), orgasmes multiples. De l'encens flotte dans l'air. En fond sonore, un air de sitar. Plaisir intériorisé. Paraphrasant la réplique finale d'Inspecteur Labavure : "Combien de sucre avec le thé ?"


Le "norwegian wood" selon Connie Nielsen. La mère de Joe respire la santé. Madame fréquente le sauna scandinave. Une bonne suée avant un bon coup de froid. Ladite pratique implique d'avoir un bac à glaçon dans lequel le Monsieur pourra laisser tremper son norwegian wood. D'où la tête du père de Joe (voir plus haut).


Le "drakkar dans la tempête" selon Stellan Skarsgard. Avec sa houppe blondasse et sa bidoche modelée à la bière, Seligman pratique le rut viking. Pas de préliminaires, on (dé)fonce et on se lâche. Sans les mains.


Le "phare de l'Aber-Ildut" selon Stacy Martin. Comme assise sur une bitte d'amarrage, la jeune Joe se laisse emporter par une vague de plaisir. Ses cheveux sont des algues fouettées par le courant. On entend les mouettes tandis que le chalutier rentre au port.


"L'inauguration de la mine de la Moria" selon Mia Goth. Avec ses oreilles décollées et sa chevelure soyeuse, P ressemble à une princesse elfe qui serait allée fricoter avec un nain spécialiste en travaux souterrains. Et P n'est pas du genre à simuler. Quand elle prend, ce n'est pas sur soi. Attention à ne pas réveiller le dragon qui sommeille.


Le "lamento toscan" selon Sophie Kennedy Clark. A deux doigts du plaisir et à cinq de la souffrance, B est une martyre de l'amour. Le sexe, c'est un déchirement. Vraiment. 


Le "buffet à volonté" selon Udo Kier. Voici un serveur qui est bien servi. Entrées-plat-dessert et pousse café. Gare à l'indigestion.


La "bûche de printemps" selon Jens Albinus. Quand S s'abandonne à l'extase, il y a des petits oiseaux qui chantent et un ruisseau qui dévale joyeusement un sous-bois plein de jolies fleurs. Le soleil transperce le feuillage d'arbres aux troncs élancés. Au loin, y a un cerf qui brame. 


Le "moulin madrilène" selon Nicola Bro. F ressemble à Sancho Pancha qui aurait été confondu avec un moulin par Don Quichotte. Forcément, la lance, ça élance. Caramba !

Anderton

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