samedi 19 mai 2018

Cannes 2018 : Hellboy, Transylvanie et quelques réflexions

Buzz : Plus que quelques heures avant la proclamation du palmarès du Festival de Cannes 2018. Et le début du spleen post-festival. En attendant, petite balade sur la Croisette et au-delà. Où l'affiche de Hellboy et le paquebot d'Hôtel Transylvanie 3 incitent à quelques réflexions.





L'affiche de The Outpost, avec Scott Eastwood et Orlando Bloom, illustre bien une sortie de projection à Cannes : ça défouraille à tout-va pour défendre un film. Ou le descendre en flammes. Il y a les festivaliers snipers, précis dans leurs critiques, et les lanceurs de grenades, qui balancent ce qu'ils ont sur le coeur avec moult points d'exclamation. Chacun sa méthode.


Hellboy le retour, sans Guillermo Del Toro, ni Ron Perlman. Cette année, il y a eu deux démons sur la Croisette : Gaspar Noé (Climax) et Lars Von Trier (The House That Jack Built).



L'Espion qui m'a larguée, de Susanna Fogel, avec Mila Kunis et Kate McKinnon. Pas de commentaire sur ce film, ni sur les autres films qui ont aussi largué les festivaliers.


La sortie de Hôtel Transylvanie 3, du génial Genndy Tartakovsky, est une bonne nouvelle, tant les deux premiers opus étaient des petits bijoux d'humour et d'émotion. En début de festival, ce gigantesque paquebot était le synonyme d'un voyage de dix jours vers de beaux rivages cinématographiques. Aujourd'hui, il annonce le départ et le retour à la réalité. D'ailleurs, y a grève SNCF, non ?


La photo la plus déprimante de la quinzaine : un cinéma cannois fermé, à quelques centaines de mètres du palais des Festivals. VoD killed the Cinema Star...

Anderton et Marcel Martial (coeur Croisette)

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